Women Talking




 
Réalisateur :
  Sarah POLLEY
Acteurs :
  Rooney Mara, Claire Foy, Jessie Buckley, ...
     
Genre :
  Drame
Durée :
  1 h 44
Date de sortie :
  08/03/2023
Titre original :
  Women Talking
   
Note "critique" :
  1,50
 Classement 2023
  86 /128

Résumé :
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xx
.O.
En 2010, les femmes d’une communauté religieuse isolée se débattent pour réconcilier leur foi et la réalité de leur existence.
D’après le roman de Miriam Toews.
.O.

Xavier
@

.O.
21/03/2023
Nommé aux oscars dans la catégorie "Meilleur film", ce film est inspiré d'une histoire vraie comme il est écrit sur le site d'allociné :

Women Talking est tiré du roman du même nom (traduit en français en 2019 sous le titre Ce Qu’elles disent) de Miriam Toews, publié en 2018. Celle-ci s'est inspirée d’un fait avéré de viol collectif de femmes de tous âges par des hommes au sein d'une communauté mennonite isolée de Bolivie, de 2005 à 2009.
Les femmes étaient droguées avec un anesthésiant vétérinaire et se réveillaient le corps meurtri, couvert de bleus et en sang. Les hommes les convainquaient que c'était le fruit de leur imagination ou l'œuvre de démons. Huit hommes de la colonie ont été déclarés coupables d'agressions sexuelles en 2011 par un tribunal bolivien. Ce qui n'a malheureusement pas empêché de nouvelles agressions sexuelles en 2013, alors que les condamnés étaient emprisonnés. Miriam Toews est elle-même issue d'une communauté mennonite du Canada et s'est emparée de ce fait divers comme base pour son roman.


Malheureusement, la mention "inspirée d'une histoire vraie" ne donne pas souvent un bon film et nous ce film n'en sera qu'un n-ième exemple : une fois les faits posés, une fois compris que ce qu'on voit et qui semble se passer à une époque révolue alors que les faits ont eu lieu il y a moins de 15 ans, on se retrouve avec des femmes qui discutent mais qui n'ont pas suffisament d'arguments convaincants pour que les joutes oratoires soient passionnantes.

Le livre aurait sûrement donné une bonne pièce de théâtre (et encore) mais, dans une adaptation cinématographique, j'aurais attendu un peu plus de matière alors que les débats autour de "partir, se battre ou pardonner" tourner court. Le film fait-il réfléchir à ces communautés qui "refusent la technologie et vivent de l'agriculture" ? Ces communautés dans lesquelles les femmes ne savent pas lire et n'ont pas connaissance du monde qui les entoure (alors que les hommes, parce qu'il "doivent aller vendre la production", ont accès à ces informations). Quelle est la frontière entre une communauté librement choisie suivant un idéal donné et une communauté sectaire ?

Il n'est nullement question de ces questions qui, pourtant, aéreraient davantage les débats que la vague histoire entre l'instituteur et l'une des participantes... Alors oui, on se demandera jusqu'à quel âge on peut éduquer les enfants, on verra que les intérêts personnels font souvent basculer l'intérêt collectif mais, pour le reste, ça tourne en rond et je me suis profondément ennuyé devant ces grandes actrices venues en nombre jouer dans un film qui coche toutes les cases du "film tendance 2023". Le service "promo" ne s'est pas trompé en axant sa communication autour de la réalisatrice qui a fait attention à "faire des journées de tournage pas trop longues pour que les acteurs puissent rentrer manger chez eux le soir" et qui "avait prévu un psychologue a temps plein sur le plateau pour que ce qui "ressentit un malaise" avec les situations évoquées puisse en parler".

Dites ça ne fait pas un peu "too much" ? Visiblement ça permet d'accéder à 2 nominations aux Oscar et de repartir avec celui du "Meilleur scénario adapté"... quand on voit que c'est "Everything Everywhere All at Once" qui a gagné la fameuse statuette, je dois dire que la mention "Oscar" sur une affiche m'impressionne de moins en moins. Bref, un film aussi vite vu qu'oublié alors que le sujet avait de quoi ouvrir de nombreux questionnement. Un beau gâchis pour 104 minutes interminables.
.O.


Première :
¤ ¤
.O.
Sarah Polley croit suffisamment à l’inspiration de ses actrices (à raison) et aux élans de sa mise en scène (échappées malickiennes restituant un Eden perdu) pour éviter la redondance et ainsi faire oublier le côté un peu scolaire et trop bien élevé de l’ensemble.
.O.


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